francophonie

Les professeurs de français fêtent leurs 40 ans !

La Fédération Internationale des Professeurs de Français fête ses 40 printemps, 40 années au service de l’enseignement du français, qu’il s’agisse de français langue maternelle, français langue étrangère ou français langue seconde. L’occasion de faire une grande cérémonie à l’Institut de France.

Questions pour un champion fête la francophonie

 Studio 128 de la Plaine Saint-Denis. Nous sommes juste de l’autre côté du périphérique parisien. Une affiche bleu et orange arbore un grand sigle « langue française ». C’est ici. A l’intérieur de ce grand bâtiment, c’est l’effervescence : 40 joyeux francophones vont et viennent en tous sens dans une ambiance de bonne humeur. Certains se font coiffer ou maquiller, on entend des discussions enjouées et des éclats de rire, et puis il y a les silencieux, ceux que l’on ne voit pas parce qu’ils sont enfermés dans leur loge, au calme, pour un ultime moment de concentration.

 Nous sommes à quelques minutes de l’enregistrement de la finale de Questions pour un champion spécial « langue française ».

Comme chaque année...

Affiche de la semaine de la langue francaise 2009... le printemps approche. Comme chaque année, il est précédé par la semaine de la langue française. Comme chaque année, nous allons fêter la langue sous toutes ses formes : ateliers d’écriture, théâtre, manifestations culturelles en tous genres, le tout, autour des 10 mots qui nous sont proposés par un comité de personnalités issues du monde culturel.
 

Le site officiel de la semaine de langue française : http://www.semainelf.culture.fr/

Jean-Denis (Canada)

J’écris pour les enfants. En mai, j’ai été invité à un salon du livre jeunesse de Sudbury, où j’ai rencontré les petits élèves francophones. C’était un plaisir que d’aller leur raconter des histoires en français. Et c’était aussi plaisant de voir que la francophonie rayonnait de façon très significative.

Rafael (Brésil)

Rafael Hime (Brésil)J'avais 13 ans et j'étais au collège à Rio de Janeiro, au Brésil. Le premier jour des cours, un garçon m'interpelle en disant : « Je suis en troisième année, et toi ? ». C'était Edgar, l'ami d'une vie, fils d'un diplomate brésilien fraîchement arrivé de Marseille, où ils avaient une maison à Cassis. 

Sœur Pauline (Egypte)

Soeur Pauline Massouh (Egypte)Je suis née au Caire d’un père syrien et d’une mère libanaise.

Dans ma famille, je suis la troisième génération francophone. J’enseigne maintenant le français à Alexandrie, alors que mes parents ont quitté l’Egypte pour le Québec quand j’avais 20 ans.

Christiane (Canada)

Christiane Duchesne (Canada)Être francophone, c’est faire partie d’un immense monde qui vit de cette culture.
C’est aussi, pour moi, parler français en Amérique du Nord, et défendre une position délicate et fragile pour laquelle on se bat, puisqu’on est 7 millions, au milieu de 300 millions d’anglophones.

Janvi (Inde)

Janvi Mehta (Inde)L’année dernière, j’ai eu la chance d’aller passer trois semaines à l’université de Montréal. Il y avait des gens du Brésil, de Chine, du Japon, de Corée, avec qui je suis encore en contact. Il a fallu communiquer en français, car c’était notre seule langue commune. J’ai beaucoup appris sur la francophonie, et notamment qu’elle ne se limite pas aux seuls Français. Elle englobe aussi des Chinois, des Africains qui parlent français, même si le vocabulaire, la prononciation et la phonétique peuvent être très différents d’un pays à l’autre.

Kathryn & Jean-Paul (Hawaii, États-Unis)

Je suis originaire de San Francisco, aux États-Unis. J’ai eu envie de devenir professeur de français grâce à une des mes profs de lycée qui, sans le savoir, a donné une direction à ma vie. C’était quelqu’un de très strict. Du coup, après trois années de cours avec elle, je parlais presque couramment. Je ne sais pas comment elle a fait, mais j’aimerais bien connaître son secret.

Mohamed (Canada)

Mohamed Farah (Canada)Même si mes parents ne parlent point français, et que je n’ai pas été élevé dans un milieu francophone, j’ai une passion pour la langue française depuis mon enfance. Lorsque je regardais la télé, ou que j’écoutais des chansons françaises, j'essayais d'imiter les accents des chanteurs ou des présentateurs.