francophonie

Georges (Haïti)

La langue française, je l’ai découverte en primaire, puisque j’étais dans une école dirigée par des religieux venus du Canada et de France. Mais c’est surtout quand je suis arrivé au niveau du secondaire, avant de passer le bac, que j’ai appris à aimer cette langue.

Mamadou (Mauritanie)

Je suis d’une génération francophone à 100%, et j’ai toujours beaucoup aimé cette langue. En famille, nous parlons dans notre langue maternelle, le peul, mais nous y greffons toujours des petits mots du français.

Bello (Nigeria)

J’ai appris le français quand j’étais tout petit, car je suis né au Togo, où l’enseignement se fait en français. Avec ma langue maternelle, le yoruba, je ne peux pas communiquer avec tout le monde. En revanche, le français me rapproche des autres et rapproche les autres de moi. Dans ma famille, je parle yoruba mais, avec mes amis, je parle français puisque nous ne parlons pas tous les mêmes langues.

Alexandra (Biélorussie)

Alexandra Selten (Biélorussie)Pour moi, le français, c’est ma deuxième culture, c’est comme une culture natale. Je suis née en Biélorussie, mais je fais beaucoup d’efforts pour être francophone. Ma mère, qui est cancérologue, a travaillé à l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, près de Paris, quand j’avais 9 ans. Pendant deux ans, je suis allée dans une école française, donc je n’avais pas le choix. Et puis je trouvais intéressant de pouvoir comprendre les gens qui parlaient français.

Abdou Diouf (Sénégal)

Abdou Diouf (Sénégal)Un être est composé d'identités plurielles. Comme tous les êtres, j'ai plusieurs identités : je m'enracine dans ma négritude, puisque je suis originaire d'Afrique Noire, et je m'enracine également dans l'arabo-islamisme, dans la mesure où je suis musulman. Mais surtout, je m'ouvre au monde par cette magnifique langue qu'est le français.

Marie (France)

Marie Rousse (France)Je suis francophone de naissance, mais j'ai passé la plus grande partie de mon enfance au Japon, et c'est au lycée franco-japonais de Tokyo que j'ai appris mes premières listes de "hiboux, choux, genoux" et autres "poux" qui ont eu tôt fait de me convaincre que le français était une langue d'exceptions, avant d'être une langue d'exception !

Mawuéna (Togo)

Mawuéna Adjrankou-Glokpo (Togo)Les cultures francophones, c'est cette convergence des cultures, cette "interférence" akan, éwé, moré, dagomba, yoruba, ibo, anglophone, hispanophone, lusophone, bref... non francophone, et qui se manifeste par le canal de la langue française.

Frédérique (France)

Frédérique (France) La francophonie, ce sont des hommes et des femmes de partout qui parlent la même langue mais qui ont parfois bien du mal à se comprendre. C'est un groupe de potes qui reste interloqué lorsque l'un d'entre eux l'ouvre et dit "hostie y'a des bibites en masse icit".

Jonathan (Haïti)

Jonathan CalixteLa francophonie, c'est toute une richesse, parce que ça nous permet d'entrer en contact avec des milliers de gens dans le monde. Je suis venu faire un stage en France, et j'ai l'opportunité de communiquer avec beaucoup de gens, des gens qui parlent tous des langues différentes, et le français devient alors un trait d'union entre nous.

Missawa (Japon)

Missawa Kano (Japon)Je suis entrée dans la francophonie par la littérature. Je lisais beaucoup, et notamment de la littérature française traduite en japonais. C'est pour cette raison que j'ai choisi la section "français" à la faculté au Japon : pour pouvoir lire des livres en français.