identités francophones

Mathilde (France)

Mathilde (France)La francophonie, je l’ai « découverte » quand j’avais vingt ans, lors d’un voyage au Burkina Faso. C’était mon premier grand voyage, ma première expérience de « l'étranger » et, avec mon frère, nous avons fait des rencontres inoubliables.

A des milliers de kilomètres de chez moi, au milieu d’une culture a priori si éloignée de la mienne et vivant un quotidien tellement différent, j’ai ressenti une proximité et une familiarité presque déconcertantes avec les personnes que nous rencontrions… C’était « comme à la maison » !

Jean-Denis (Canada)

J’écris pour les enfants. En mai, j’ai été invité à un salon du livre jeunesse de Sudbury, où j’ai rencontré les petits élèves francophones. C’était un plaisir que d’aller leur raconter des histoires en français. Et c’était aussi plaisant de voir que la francophonie rayonnait de façon très significative.

Rafael (Brésil)

Rafael Hime (Brésil)J'avais 13 ans et j'étais au collège à Rio de Janeiro, au Brésil. Le premier jour des cours, un garçon m'interpelle en disant : « Je suis en troisième année, et toi ? ». C'était Edgar, l'ami d'une vie, fils d'un diplomate brésilien fraîchement arrivé de Marseille, où ils avaient une maison à Cassis. 

Sœur Pauline (Egypte)

Soeur Pauline Massouh (Egypte)Je suis née au Caire d’un père syrien et d’une mère libanaise.

Dans ma famille, je suis la troisième génération francophone. J’enseigne maintenant le français à Alexandrie, alors que mes parents ont quitté l’Egypte pour le Québec quand j’avais 20 ans.

Christiane (Canada)

Christiane Duchesne (Canada)Être francophone, c’est faire partie d’un immense monde qui vit de cette culture.
C’est aussi, pour moi, parler français en Amérique du Nord, et défendre une position délicate et fragile pour laquelle on se bat, puisqu’on est 7 millions, au milieu de 300 millions d’anglophones.

Janvi (Inde)

Janvi Mehta (Inde)L’année dernière, j’ai eu la chance d’aller passer trois semaines à l’université de Montréal. Il y avait des gens du Brésil, de Chine, du Japon, de Corée, avec qui je suis encore en contact. Il a fallu communiquer en français, car c’était notre seule langue commune. J’ai beaucoup appris sur la francophonie, et notamment qu’elle ne se limite pas aux seuls Français. Elle englobe aussi des Chinois, des Africains qui parlent français, même si le vocabulaire, la prononciation et la phonétique peuvent être très différents d’un pays à l’autre.

Kathryn & Jean-Paul (Hawaii, États-Unis)

Je suis originaire de San Francisco, aux États-Unis. J’ai eu envie de devenir professeur de français grâce à une des mes profs de lycée qui, sans le savoir, a donné une direction à ma vie. C’était quelqu’un de très strict. Du coup, après trois années de cours avec elle, je parlais presque couramment. Je ne sais pas comment elle a fait, mais j’aimerais bien connaître son secret.

Mohamed (Canada)

Mohamed Farah (Canada)Même si mes parents ne parlent point français, et que je n’ai pas été élevé dans un milieu francophone, j’ai une passion pour la langue française depuis mon enfance. Lorsque je regardais la télé, ou que j’écoutais des chansons françaises, j'essayais d'imiter les accents des chanteurs ou des présentateurs.

Georges (Haïti)

La langue française, je l’ai découverte en primaire, puisque j’étais dans une école dirigée par des religieux venus du Canada et de France. Mais c’est surtout quand je suis arrivé au niveau du secondaire, avant de passer le bac, que j’ai appris à aimer cette langue.

Mamadou (Mauritanie)

Je suis d’une génération francophone à 100%, et j’ai toujours beaucoup aimé cette langue. En famille, nous parlons dans notre langue maternelle, le peul, mais nous y greffons toujours des petits mots du français.