Abdou Diouf (Sénégal)

Abdou Diouf (Sénégal)Un être est composé d'identités plurielles. Comme tous les êtres, j'ai plusieurs identités : je m'enracine dans ma négritude, puisque je suis originaire d'Afrique Noire, et je m'enracine également dans l'arabo-islamisme, dans la mesure où je suis musulman. Mais surtout, je m'ouvre au monde par cette magnifique langue qu'est le français.

Marie (France)

Marie Rousse (France)Je suis francophone de naissance, mais j'ai passé la plus grande partie de mon enfance au Japon, et c'est au lycée franco-japonais de Tokyo que j'ai appris mes premières listes de "hiboux, choux, genoux" et autres "poux" qui ont eu tôt fait de me convaincre que le français était une langue d'exceptions, avant d'être une langue d'exception !

Mawuéna (Togo)

Mawuéna Adjrankou-Glokpo (Togo)Les cultures francophones, c'est cette convergence des cultures, cette "interférence" akan, éwé, moré, dagomba, yoruba, ibo, anglophone, hispanophone, lusophone, bref... non francophone, et qui se manifeste par le canal de la langue française.

Frédérique (France)

Frédérique (France) La francophonie, ce sont des hommes et des femmes de partout qui parlent la même langue mais qui ont parfois bien du mal à se comprendre. C'est un groupe de potes qui reste interloqué lorsque l'un d'entre eux l'ouvre et dit "hostie y'a des bibites en masse icit".

Jonathan (Haïti)

Jonathan CalixteLa francophonie, c'est toute une richesse, parce que ça nous permet d'entrer en contact avec des milliers de gens dans le monde. Je suis venu faire un stage en France, et j'ai l'opportunité de communiquer avec beaucoup de gens, des gens qui parlent tous des langues différentes, et le français devient alors un trait d'union entre nous.

Missawa (Japon)

Missawa Kano (Japon)Je suis entrée dans la francophonie par la littérature. Je lisais beaucoup, et notamment de la littérature française traduite en japonais. C'est pour cette raison que j'ai choisi la section "français" à la faculté au Japon : pour pouvoir lire des livres en français.

Julie (Angleterre)

Julie Street (Angleterre)Ma première grande rencontre avec la langue française eut lieu grâce à Jean-Pierre et Marie-France, les personnages principaux d'un livre d'école vert pistache qui avait pour titre très optimiste "French for Beginners."

Marion (France)

Marion Laflotte (France)Au cours d'un séjour linguistique en Allemagne, je marchais dans la rue lorsqu'un passant s'adressa à moi dans un allemand quelque peu hésitant pour me demander son chemin. Rassemblant mes efforts à mon tour, je lui indiquai sa route dans un allemand le plus correct possible. C'est alors qu'il éclata de rire, constatant que nous étions tous les deux francophones, et que notre conversation en allemand avait quelque chose d'absurde.

Madis (Togo)

Madis Krouma (Togo)

Mon identité francophone, c’est le fait de pouvoir… rêver en français ! J’avais depuis toujours cru parler français, jusqu’à ce moment où je me suis rendu compte qu’en réalité, c’est le français qui me parlait. Il me parle toujours jusque dans mes rêves, depuis que j’ai appris, par lui, à comprendre et dire le monde par les mots.

Marc Levy (France)

Marc Lévy (France)Etre francophone, c'est ce sentiment d'être un maillon dans une communauté de gens qui parlent tous la même langue et qui cohabitent dans le respect de leurs différences. Etre francophone ce n'est en rien une négation de l'identité individuelle de chacun de ses membres, bien au contraire.

Massamba (Sénégal)

Massamba Gueye (Sénégal)Je pense que, dans mon vécu francophone, la rencontre la plus importante et la plus déterminante a été celle que j'ai eue avec le Québec, par le biais du conteur québécois Martin Gauthier, à Conakry. Je me proposais de lui faire une surprise avec un conte de son terroir sur le personnage de P'tit Jean, mais avant que je ne  fus monté sur scène,  il a raconté un conte africain pour nous, parce qu'il le trouvait très beau et profond de sagesse.

Gharraa (Egypte)

Gharraa Mehanna (Egypte)Etre Francophone avant même d'apprendre la langue française…