Archives de avril 2009

Pédagogie de la radio au Togo

Je suis à Lomé pour une semaine. Ma mission : co-animer un atelier pédagogique avec Evelyne Pâquier de TV5MONDE. Nous sommes à l’Université du Réseau des Centres de français langue étrangère d’Afrique. Ce stage de formation régional réunit pour deux semaines 130 professeurs de français venus du Togo, du Ghana, du Nigeria, du Bénin et du Niger. 70 heures de formation en 15 jours, ce n’est pas rien. Des modules qui commencent le matin dès 8 heures pour se terminer le soir à 18 heures. Alors forcément, il y a de la fatigue dans l’air mais les profs restent très motivés et très assidus.

Bilan, binômes, nids de poules et cie!

La première édition de l’université du RECFLEA se termine. Lors du bilan plutôt positif, les stagiaires ont toutefois souligné quelques-unes des difficultés rencontrées lors du stage. Ainsi après concertation,  ils se sont tous accordés sur un point : le trop grand nombre de nids de poules sur la route entre l’université et l’hôtel ! (Pour avoir moi-même emprunté cette route, je ne peux que leur donner raison !) Mais au-delà de ces considérations matérielles, l’un des aspects les plus appréciés du stage fut la co-animation en binôme. Car à l’Université du RECFLEA, on intervient en binôme ou on n’intervient pas ! Chaque atelier a été animé par un duo composé d’un formateur européen et d’un formateur africain (à l’exception du binôme RFI-TV5MONDE !).

Mathilde (France)

Mathilde (France)La francophonie, je l’ai « découverte » quand j’avais vingt ans, lors d’un voyage au Burkina Faso. C’était mon premier grand voyage, ma première expérience de « l'étranger » et, avec mon frère, nous avons fait des rencontres inoubliables.

A des milliers de kilomètres de chez moi, au milieu d’une culture a priori si éloignée de la mienne et vivant un quotidien tellement différent, j’ai ressenti une proximité et une familiarité presque déconcertantes avec les personnes que nous rencontrions… C’était « comme à la maison » !

Le cybercarnet du FLE

Le cybercarnet du FLE. Là, sur l’écran, ce titre paraît évident. Du moins pour nous. Il n’a pas été acquis facilement. C’est vrai que déjà, FLE déroute plus d’un non-pratiquant.

Il faut décoder, démonter l’acronyme, expliquer que le seul mot français réduirait le champ de nos préoccupations, que l’idée n’est pas d’enseigner le français aux écoliers de l’hexagone, mais à ceux dont ce n’est pas la langue maternelle, et conclure en démontrant, recherche sur internet à l’appui, que l’expression FLE pour Français Langue Etrangère est passée dans le langage des habitués et que les autres comprendront vite.