Mathilde (France)

Mathilde (France)La francophonie, je l’ai « découverte » quand j’avais vingt ans, lors d’un voyage au Burkina Faso. C’était mon premier grand voyage, ma première expérience de « l'étranger » et, avec mon frère, nous avons fait des rencontres inoubliables.

A des milliers de kilomètres de chez moi, au milieu d’une culture a priori si éloignée de la mienne et vivant un quotidien tellement différent, j’ai ressenti une proximité et une familiarité presque déconcertantes avec les personnes que nous rencontrions… C’était « comme à la maison » !

La francophonie, je l’ai « découverte » quand j’avais vingt ans, lors d’un voyage au Burkina Faso. C’était mon premier grand voyage, ma première expérience de « l'étranger » et, avec mon frère, nous avons fait des rencontres inoubliables. 

A des milliers de kilomètres de chez moi, au milieu d’une culture a priori si éloignée de la mienne et vivant un quotidien tellement différent, j’ai ressenti une proximité et une familiarité presque déconcertantes avec les personnes que nous rencontrions… C’était « comme à la maison » !

Hospitalité africaine, me répondrez-vous. Certes. Mais ce dont je me souviens surtout, ce sont ces longues soirées à discuter, et surtout à plaisanter, et à rigoler… en français, avec les chefs de village, les jeunes et les vieux, et avec notre ami Dieudonné – rencontre inattendue, véritable cadeau du ciel qui nous a accueillis dans sa famille.

La langue rapproche. Etre exclu d’une communauté linguistique, c’est être mis à l’écart, et ceux qui ont déjà eu une expérience solitaire dans un pays dont ils ne parlent pas la langue pourraient en témoigner ! Le langage des gestes et du regard peut beaucoup, mais il ne peut pas tout.

C’est probablement cela le luxe de la francophonie : la possibilité d’avoir, grâce à la langue française, une facilité de contact qui permet de se découvrir… et de rire ensemble !

Mathilde Landier
Service langue française