L’idée de faire un slam pour le concours des dix mots fait partie de la fête de la langue française et mon professeur de français Françoise Sule a donc lancé le projet. J’ai répondu oui, et avec ma camarade, Johanna Widborg, nous avons formé un duo.

           

Nous avons commencé à réfléchir sur un thème. Ce dernier sera-t-il positif ou négatif ? Réaliste, surréaliste ou romantique ? Nous avons choisi d’aborder un sujet un peu tabou : la dépression. Pour nous, il y avait un lien évident entre les dix mots et la dépression. Quand on est déprimé, on veut trouver un moyen d’y échapper : un moyen de transport pour s’en sortir. 

 

Le personnage principal est une fille sans nom, se sentant seule et abandonnée face au monde. Nous ne la décrivons pas concrètement, nous donnons seulement une image de sa situation sociale et de ses pensées. Selon nous, la dépression a beaucoup de visages mais cependant les mêmes symptômes. Par conséquent, nous avons décidé de ne pas donner à la maladie un visage pour que tout le monde puisse s’identifier à cette jeune fille. Chaque être humain peut déprimer et c’était cela que l’on voulait évoquer.