Les JO en français avec Arthur

Polina nous avait présenté le projet « L’impact des JO 2012 », mis en place par l’Institut français et le CFPJ.
Nous avons eu envie d’en savoir plus et de voir comment se déroulait le projet au quotidien… Nous avons donc interviewé par téléphone l’un des participants brésiliens, Arthur Orlando, jeune journaliste de 25 ans. En direct de Londres, il nous a transmis son enthousiasme et sa joie de vivre communicative.


 

Faisons connaissance :

Après un premier diplôme en relations internationales à l’université catholique de Rio en 2009, Arthur a naturellement choisi le journalisme pour être sur le terrain, plus proche des gens et des réalités. Il a ainsi obtenu son diplôme de journalisme à l’université fédérale de Rio de Janeiro en décembre 2011.

Arthur nous explique pourquoi il a choisi le journalisme :




Il a commencé à apprendre le français en 2005 à l’Alliance française de Rio de Janeiro. Il a aussi fait une formation linguistique courte à l’université Stendhal à Grenoble.

Après un stage dans le secteur audiovisuel à l’Ambassade de France de Rio, il travaille maintenant au service économique d’Ubifrance, l’Agence pour le développement international des entreprises, dédiée à l’accompagnement des entreprises françaises dans leur développement à l'export, pour laquelle il est chargé d’organiser des missions commerciales.

Il aime la langue française qu’il a choisie avant tout pour des raisons professionnelles et qui lui offre aujourd’hui de nombreuses opportunités… Pour lui, la maîtrise du français est nécessaire pour entreprendre une carrière dans les organisations européennes et internationales.


Une journée type à Londres :


La journée de nos jeunes journalistes commence vers 9h30. Certains partent en tournage le matin, tandis que les autres préparent la production et couvrent les événements l’après-midi. Les journalistes rentrent au bureau vers 16h30 et commencent alors le travail de rédaction et de montage. Ne travaillant pas dans leur langue maternelle, le travail en groupe leur est très utile : ils ont besoin de s’entre-aider !

Les jeunes journalistes sont libres de choisir eux-mêmes les sujets qu’ils souhaitent traiter. La seule contrainte est d'avoir un angle qui respecte l'objectif initial : les impacts des JO de Londres sur la vie des habitants, la ville ou le pays.
Les formats courts sont privilégiés et présentés à l’aide de différents médias : brèves, sujets audio courts de 20 à 30 secondes, vidéos de moins de 3 minutes, diaporamas sonores… Dans chaque rubrique du portail en ligne, des sous-rubriques thématiques sont créées : politique, société, environnement et économie, thème de prédilection d’Arthur.

Le principal dans ce projet, c’est bien de montrer l’impact des JO, et non pas de faire des commentaires sportifs. D’ailleurs, Arthur ne joue pas beaucoup au foot. Il s’amuse à casser le stéréotype des Brésiliens qui seraient tous joueurs de foot professionnels !

« Tous les participants qui sont ici sont journalistes, avant d’être journalistes sportifs. »






Les JO : une épreuve culturelle ?


Pour Arthur, le plus intéressant dans ce projet est l’échange interculturel : échange entre Russes et Brésiliens, travaillant en Angleterre avec des formateurs français !

« Les échanges culturels, c’est la meilleure partie de ce projet. »




La manière de s’exprimer à l’antenne ou sur papier est différente en fonction des cultures. Selon lui, les Sud-Américains sont plus ouverts et informels, tandis que les Européens gardent une attitude professionnelle, avec davantage de distance.

« Ce n’est pas mieux ou pire, c’est différent. Ça, c’est le plus important ! »




Arthur aime le multiculturalisme de Londres, ville cosmopolite et agréable à vivre. Il a commencé par déguster sa cuisine variée : il a mangé pakistanais et chinois…
Il apprécie de pouvoir rencontrer des personnes d’origines différentes quand il prend le métro, se promène dans la rue ou fait des reportages… C’est pour lui la grande richesse de la Grande-Bretagne !

Sous la pluie londonienne, Rio lui manque un peu ! Mais il profite pleinement de cette expérience culturelle et professionnelle, notamment en vue de la Coupe du Monde qui aura lieu au Brésil en 2014 et des JO à Rio de Janeiro en 2016.

« Je vais regarder Rio d’une manière un peu différente grâce à ce projet. »


 

Lien vers la présentation d'Arthur : http://vimeo.com/37647471

 


Le site dédié Sport Lab - L'impact des JO-2012 se compose de trois grandes rubriques : « les jeux dans ma vie », « les jeux dans ma ville » et « les jeux dans mon pays ».