Alexandra (Biélorussie)

Alexandra Selten (Biélorussie)Pour moi, le français, c’est ma deuxième culture, c’est comme une culture natale. Je suis née en Biélorussie, mais je fais beaucoup d’efforts pour être francophone. Ma mère, qui est cancérologue, a travaillé à l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, près de Paris, quand j’avais 9 ans. Pendant deux ans, je suis allée dans une école française, donc je n’avais pas le choix. Et puis je trouvais intéressant de pouvoir comprendre les gens qui parlaient français.

Alexandra Selten (Biélorussie)Pour moi, le français, c’est ma deuxième culture, c’est comme une culture natale. Je suis née en Biélorussie, mais je fais beaucoup d’efforts pour être francophone. Ma mère, qui est cancérologue, a travaillé à l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, près de Paris, quand j’avais 9 ans. Pendant deux ans, je suis allée dans une école française, donc je n’avais pas le choix. Et puis je trouvais intéressant de pouvoir comprendre les gens qui parlaient français.


"Avec mes copines, on s'amusait à parler en imitant des sons français."


Ma mère était fan de cette langue depuis des années. Depuis toute petite, elle me faisait écouter Edith Piaf, Joe Dassin, et je regardais les films en français. C’est une langue qui contient plus d'émotions que le russe, et qui offre de très beaux moments.


"En russe, j'ai du mal à appeler un garçon ‘mon ange’."


Quand je suis revenue en Biélorussie, j’étais décidée à ne pas perdre le français. Je n’avais que 11 ans, mais je savais que cette langue occupait désormais une part importante de ma vie, et j’ai poursuivi son apprentissage. Elle me permet surtout de communiquer avec des gens du monde entier, francophones comme moi, et de découvrir les cultures d'autres pays !


"Parler en français avec des gens d'autres pays, ça donne un autre point de vue."


Alexandra Selten
Etudiante en Biélorussie