Mamadou (Mauritanie)

Je suis d’une génération francophone à 100%, et j’ai toujours beaucoup aimé cette langue. En famille, nous parlons dans notre langue maternelle, le peul, mais nous y greffons toujours des petits mots du français.

Mamadou Baidy Camara (Mauritanie)Je suis d’une génération francophone à 100%, et j’ai toujours beaucoup aimé cette langue. En famille, nous parlons dans notre langue maternelle, le peul, mais nous y greffons toujours des petits mots du français.

Ma femme, qui a pourtant quitté les études très tôt, utilise le français pour compter, par exemple, mais aussi pour dire l’heure, pour remercier ou pour saluer.


"J’aime les petits mots du française qu'on n'a pas besoin de développer."


À l’Alliance française, où j’enseigne, c’est la langue française qui nous réunit. Personne ne se soucie de savoir de quelle ethnie vient l’autre, puisque tout le monde parle cette même langue. C’est notre dénominateur commun.

C’est un de mes professeurs du collège, qui m’a beaucoup marqué, qui m'a poussé à devenir enseignant de français. Aujourd’hui, je ne sais pas où il se trouve. Mais, si je pouvais le revoir, je lui dirais que, même si je n’ai pas ses connaissances, j’ai atteint mon objectif : être professeur de français, comme lui.


"Au collège, je me disais que je ne pouvais pas ne pas être professeur de français dans ma vie."


Mamadou Baïdy Camara
Professeur de français langue étrangère