Mohamed (Canada)

Mohamed Farah (Canada)Même si mes parents ne parlent point français, et que je n’ai pas été élevé dans un milieu francophone, j’ai une passion pour la langue française depuis mon enfance. Lorsque je regardais la télé, ou que j’écoutais des chansons françaises, j'essayais d'imiter les accents des chanteurs ou des présentateurs.

Mohamed Farah (Canada)Même si mes parents ne parlent point français, et que je n’ai pas été élevé dans un milieu francophone, j’ai une passion pour la langue française depuis mon enfance. Lorsque je regardais la télé, ou que j’écoutais des chansons françaises, j'essayais d'imiter les accents des chanteurs ou des présentateurs.

Et puis surtout, j’ai eu une institutrice, à l'école primaire, qui nous parlait et nous chantait des chansons en français. Chaque matin, elle nous accueillait dans sa classe en chantant le Petit Prince : « Lundi matin, le roi, sa femme et le p'tit prince… sont venus chez moi, pour me serrer la pince... ». À chaque anniversaire, elle nous préparait un gâteau dont elle écrivait la recette en français.

Mais c'est lors de mon voyage à Lyon, en 2006, que je me suis senti le plus francophone. Pour la première fois, j'ai eu l'occasion de vivre et de parler uniquement en français avec mes cousins lyonnais pendant trois semaines.

Pour moi, être francophone, c'est se rendre compte du pouvoir d'une langue qui peut nous ouvrir la porte de tant de mondes et de cultures.

Mohamed Farah
Étudiant