Davi Elie, une belle rencontre

Les interviews sont parfois l’occasion de faire de très belles rencontres. Récemment, il y a eu Joëlle Dumas qui m’a réservé un accueil des plus chaleureux dans le quartier de Venice où se trouve son école Claire Fontaine à Los Angeles. La semaine dernière, ce fut au tour de Davi Elie.

Je l'ai interviewée pour la chronique « la langue bien pendue » dans l’émission L’école des savoirs d’Emmanuelle Bastide. J'avais envie de la rencontrer car elle a consacré 40 ans de sa vie à la seule et unique école de formation de jardinières d’enfants au Togo, l'ENIJE.
  
Davi Elie a été mise sur mon chemin un peu par hasard, comme cela arrive parfois. L’amie d’une voisine… « Tu verras, c’est quelqu’un de formidable », m’avait dit Laïla. Je le confirme. Nous avons passé une après-midi délicieuse à Kpalimé, dans le Sud du Togo, en sa compagnie. Davi Elie nous a reçues dans le jardin de l’Association des Femmes pour la Promotion des Produits du Terroir  (l'AFPROT) dont elle s’occupe depuis qu’elle est à la retraite. Nous avons eu la chance de pouvoir goûter aux bananes plantains frites préparées par les femmes de l’association pendant que j’étais en train de l’interviewer juste à côté. Un régal. Mais la mention spéciale revient aux nougats d’arachides. Véritable merveille gustative. A 74 ans, Davi Elie fait figure de sage dans son quartier et elle n’a pas fini d’émerveiller son entourage par sa bonté et sa générosité.

Mathilde Landier