Et comme des sorcières aux balais, il n’y a qu’un pas, Véronique le franchit, dévoilant l’histoire de ce quartier qui abritait autrefois des savetiers et des fabricants de balais. Elle conta cette légende : Charles Quint, s’étant égaré dans la forêt où il chassait, frappa à la porte d’un bûcheron de Boitsfort pour demander son chemin. Ce dernier ne le reconnut pas mais, tout accueillant qu’il était, lui offrit à dîner. Il lui servit du chevreuil qu’il avait braconné. Le visiteur se délecta et repartit non sans avoir remercié chaleureusement son hôte. Un voisin révéla au bûcheron l’identité de son mystérieux invité, ce qui le mit dans un extrême embarras. Mais loin de le sanctionner, l’empereur dont le palais avait été charmé, octroya au bûcheron le privilège de couper du bois et des brindilles de genêt pour fabriquer des balais. Ainsi naquit le Coin du balai.

 

Vous l’aurez compris, pour célébrer la langue française, ici on ne coupe pas les cheveux en quatre. On se rencontre, on partage, on crée, on s’amuse : ce qui compte c’est avant tout le plaisir !