Remise du prix littéraire France-Québec

 le Délégué, notre lauréate, PPDA et Corinne Tartare, la vice-présidente Culture de l'association France-Québec

Ce 24 mars 2010, a eu lieu la remise du prix littéraire France-Québec, dans les salons de la Résidence du Délégué général du Québec en France. L’objectif de ce prix ? Faire découvrir aux Français la littérature québécoise.
 
C’est à l’initiative de l’association France-Québec que ce prix littéraire a été crée il y a onze ans. Gilbert Pilleul, Français amoureux du Québec, en est l’initiateur. Ami du grand poète québécois Gaston Miron, qui avait de la poésie une approche anti-élitiste, Gilbert Pilleul voit dans ce prix un hommage à son ami poète disparu en 1996.
Résonnances particulières de ce prix, qui veut renforcer les liens entre deux contrées francophones amies, « si loin si proche », comme on dit parfois !
À l’image de son initiateur, le jury et les comités de lectures sont composés de Français du réseau de l’association, ayant en commun leur amour de la Belle Province.
 
Une remise de prix, avec buffet-petits-fours-champagne, en présence de représentants, nationaux et régionaux*, de l’association France-Québec.
[*L’association, basée à Paris, s’appuie en effet sur les Régionales, « un réseau tricoté serré » d’amis du Québec aux quatre coins de l’hexagone]
Discours du Délégué et de Patrick Poivre d’Arvor (PPDA pour les Français), parrain du prix depuis 2006, puis remise du prix à Marie-Christine Bernard, pour son roman Mademoiselle Personne.
 
La pétillante lauréate du prix, Marie-Christine Bernard, nous parle avec humour et vivacité de la langue française : sa dimension ludique, mais aussi plus sérieuse (identitaire !)
 
Voyons un peu le rapport de notre lauréate aux langues et à la langue française, en tant qu’écrivain(e) et en tant que Québécoise :
 
Le thème du mouvement, de la langue française en mouvement, de cette SLFF 2010 fait-il écho à son travail de romancière ? Vous aurez peut-être remarqué que c’est une question récurrente ici ? Celui qui trouve combien de fois elle a été posé dans le blog a gagné ! Et le thème de l’évolution de la langue française lui parle-t-il tout autant ?
 
Et que pense-t-elle du fait de fêter la langue française chaque année, durant une semaine - ou un mois pour les Québécois ? Y voit-elle une dimension défensive (défendre la langue française) ou plutôt positive (faire la promotion de la langue française) ?
Et vous qu’en pensez-vous ?
 
Parlons de la « francofête » québécoise : son sens, sa dimension francophone.  
 
Y-a-t-il donc un sentiment d’urgence par rapport à la langue française ? Plus au Québec qu’en France ?
 
 
 
Pour en savoir un peu plus sur Mademoiselle Personne, rien de tel que l’écrivain(e) elle-même pour en parler :
 
Vous pouvez trouver l’ouvrage à la Librairie du Québec au 30, rue Gay Lussac, à Paris (75005)
 

Pour en savoir plus sur le prix littéraire et l’association France-Québec : http://www.francequebec.fr/activites/prix_litteraire_2/accueil.htm

 

Marine Bechtel